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Réalité ou fiction ?…

Imaginez une fête. Disons même une très grande fête. Une fête à laquelle vous participez avec bonheur parmi une foule d'amis et de connaissances plus ou moins proches. Il y a aussi des gens que vous rencontrez pour la première fois. Des gens qui semblent aussi joyeux et souriants que vous, des gens comme les autres.

Il est 23h00, la fête bat son plein, vous vous liez d'amitié avec un inconnu… appelons-le Paul. Vous vous racontez vos vies, vous plaisantez, vous échangez vos opinions philosophiques, politiques, religieuses… Paul vous trouve tellement sympathique que rapidement il vous demande votre prénom, votre âge, votre numéro de téléphone… puis la soirée prend fin, et chacun rentre chez soi.

Quelques jours plus tard, vous recevez un courrier officiel à l'entête du ministère de l'Intérieur. Dans ce courrier, on vous rappelle les propos que vous avez tenus le soir de la fête, vos points de vue philosophiques, politiques et religieux. On vous reproche tel excès de langage, telle blague un peu connotée, tel argument politiquement incorrect. Le courrier vous informe qu'une sanction a été prononcée à votre encontre pour ces motifs. Lieu du constat : La fête. Heure du constat : 23h00. Agent verbalisateur : Paul.

Voilà ! Le contrôleur banalisé des opinions et des mœurs est né.

Bien sûr, il n'existe pas… enfin, pas encore !  Inimaginable ? Pas du tout, il est déjà tout près de nous, sur toutes les routes de France et de Navarre. On peut bien l'appeler Paul, mais c'est seulement un type anonyme qui s'est incrusté sur notre itinéraire pour nous épier, nous analyser, nous identifier et finalement nous piéger dans un moment de lâcher-prise, un instant de relâchement comme nous en connaissons tous.

Avec cette nouvelle arme secrète qu'est la voiture-radar, notre société a littéralement basculé dans l'ère de la déloyauté. Certains y voient même l'apparence de l'escroquerie (voir en bas de page). Ce Paul rencontré à la fête, pure fiction ou presque-réalité ? Quelle différence morale pourrait-il y avoir entre lui et un véhicule espion qui partage notre route et guette nos erreurs de conduite ? Finalement, tout cela doit être placé au même rang que les écoutes téléphoniques, les micros cachés, et tout l'arsenal d'espionnage des Services Secrets. Que tous ces dispositifs soient légaux ne change rien à la bassesse du procédé. Alors, comment savoir si cette "surveillance furtive" aura des limites, et si elle ne va pas se généraliser, s'insinuer jusque dans notre vie privée, puis s'immiscer dans notre vie intime ?

Complotisme ou simple réflexion ? Conspirationnisme ou esprit critique ? Catastrophisme ou alerte préventive ?

A vous de voir ! Que chacun se fasse son idée, son analyse, son opinion… tant qu'on nous y autorise encore !  ๐Ÿ˜‰

Comment ça marche ?

Les voitures-radar seront (selon les sources) entre 300 et 550 à circuler sur les routes de France en 2025. Ce nombre va probablement croître d'année en année pour que l'ensemble du réseau routier et autoroutier soit finalement entièrement couvert. Elles sont banalisées, c'est-à-dire sans signe particulier, bref, des voitures ordinaires si ce n'est un dispositif de contrôle et de prise de vue placé derrière le pare-brise. Elles n'émettent aucun flash. Elle ne savent pas encore contrôler les véhicules roulant derrière elles. Seuls les véhicules qui les dépassent et ceux venant en sens inverse (s'il n'y a pas de terre-plein central) peuvent être contrôlés jusqu'à trois voies sur leur gauche et seulement sur les axes limités à 50 km/h et au-delà. S'il existe plusieurs voies pour un même sens de circulation, on trouvera généralement les voitures-radar sur celle de droite. La marge technique, comme pour tout radar mobile, est de 10 km/h jusqu'à 100 km/h, et de 10% au-delà. Par exemple, pour une vitesse limitée à 50 km/h, l'infraction est constatée à partir de 61 km/h. Pour une vitesse limitée à 110 km/h, l'infraction est constatée à partir de 122 km/h.

Notre conseil : ne fleurtons jamais avec ces vitesses-là !

Notre super conseil : efforçons-nous de respecter toutes les limitations !

Aujourd'hui, ce sont les préfectures qui déterminent quels sont les axes sur lesquels ces véhicules effectuent leurs contrôles. Elles leur assignent également un nombre défini de kilomètres à parcourir. Les sociétés privées affectées à ce "service" doivent respecter certaines règles : (*)

  • suivre les itinéraires définis
  • ne pas rouler plus que prescrit
  • rouler au maximum de la vitesse autorisée

En cas de dépassement du kilométrage prescrit, ces sociétés encourent de fortes amendes. Elles ne sont pas rémunérées au nombre d'infractions constatées, mais seulement au kilomètre parcouru. Leurs instruments de mesure doivent être contrôlés chaque année.

Les chauffeurs de voitures-radar doivent avoir un casier judiciaire vierge et un permis de conduire comportant au moins 10 points sur 12, ce qui indique qu'il ne leur est pas demandé d'être eux-mêmes exempts d'erreurs de conduite, les rapprochant singulièrement du concept "Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais". (Il leur est également demandé de rouler légèrement au-dessus des limites… peut-être pour nous donner l'exemple ???) Ils peuvent circuler de jour comme de nuit, week-end et jours fériés compris. Quand on aime, on ne compte pas … 

 

  • Si vous souhaitez en savoir plus sur le quotidien d'un chauffeur de voiture-radar, visionnez l'entretien exclusif qu'a obtenu un youtubeur de talent, en cliquant ci-dessous. 

(*) Ces règles semblent plutôt bien faites. Le problème, comme souvent, ce sont les hommes et les femmes qui conduisent ces voitures-radar. Quelques témoignages suggèrent que pour se distraire de la routine soporifique de ce travail, certains ou certaines s'amusent à nous inciter à les dépasser et à commettre, en conséquence, un excès de vitesse ponctuel …

 

Définition de l'escroquerie

selon la Direction de l'information légale et administrative

(Premier ministre)

 

L'escroquerie consiste pour l'escroc à obtenir un bien, un service ou de l'argent par une tromperie (manœuvres frauduleuses…) s'il est démontré que l'auteur des faits a eu l'intention de tromper sa victime.

[…]

L'escroquerie est un délit.

Elle consiste, pour l'escroc, à tromper une personne (physique ou morale) pour la pousser à lui remettre un bien, de l'argent ou à fournir un service.

La victime doit avoir agi volontairement après avoir été trompée sur les intentions de l'auteur qui lui dissimule la vérité.

[…]

L'escroquerie peut prendre des formes très simples ou parfois être de véritables manœuvres frauduleuses avec d'éventuelles mises en scène et interventions de tiers (complices). Un simple mensonge n'est pas de l'escroquerie. L'escroc doit avoir imaginé son action (ruses, mise en scène, etc.).

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